Merrell pousse plus loin la réflexion sur ce à quoi ressemble vraiment la vie après le covid pour la communauté du trail running.

Depuis juillet, le monde du sport de compétition tourne à nouveau à plein régime. Non seulement il tourne à plein régime, mais il semble avancer très vite, signe que les athlètes de toutes les disciplines sont de retour sur les lignes de départ, plus forts et plus déterminés que jamais.

Plus de 20 nouveaux records ont été enregistrés aux Jeux olympiques de Tokyo et de nombreux records de course ont été pulvérisés sur plusieurs des plus grandes courses de trail running au monde, notamment le record féminin de l’UTMB 2021 récemment établi par Courtney Dauwalter.

…c’est ce que le monde voit sur les réseaux sociaux et à la télévision. Mais pour ceux qui travaillent dans les coulisses de ces événements, le retour à la compétition a-t-il été simple ? La marque Outdoor Merrell s’est entretenue avec les athlètes, coaches mentaux et organisateurs d’événements pour savoir à quoi ressemble vraiment la vie après le covid.

« Deux types d’athlètes sont apparus. »

L’une des questions les plus fréquemment posées est la suivante : la période pendant laquelle les compétitions étaient au point mort en 2020 a-t-elle eu un impact négatif ou positif sur les performances des athlètes ? Koen Willems, coach mental et kinésithérapeute de plusieurs des plus grands coureurs de trail au monde, explique : « Ce n’est pas si simple ». Koen Willems souligne qu’en raison de l’absence de courses, d’objectifs et du climat d’incertitude ambiant, deux types d’athlètes sont apparus. Un groupe d’athlètes y a vu l’occasion de se concentrer sur d’autres choses auxquelles ils n’avaient habituellement pas le temps de se consacrer auparavant, comme passer du temps en famille, profiter de leur temps libre et travailler. L’autre groupe a fait tout le contraire. Il s’est entraîné encore plus intensément pour compenser l’absence de compétitions.

« Les athlètes qui en ont profité pour prendre du temps libre et profiter de la vie hors compétitions en 2020 sont revenus dans la course cette année avec une énergie mentale plus positive. Ils sont plus posés et reposés et cela se voit dans leurs performances. La majorité des athlètes qui se sont surentraînés parce qu’ils n’ont pas été capables de lâcher prise, ont souffert de blessures. »

Koen Willems poursuit : « Il ne fait pas oublier que les athlètes professionnels sont des personnes comme vous et moi et que le fait d’être des coureurs constitue une part énorme de la perception qu’ils ont d’eux-mêmes. Cette pression de la compétition et de la course les définit et définit ce qu’ils ressentent, ils ont besoin de cette pression et s’ils ne l’ont pas, ils la provoquent. »

Koen Willems souligne que depuis la pandémie, le nombre d’athlètes en demande d’un coaching mental a augmenté en raison de blessures physiques et d’anxiété.

« Maintenant que la compétition a repris, les athlètes cherchent désespérément à obtenir de bons résultats pour compenser l’année dernière. Cela signifie souvent trop, trop vite et trop tôt et ils finissent par venir me voir avec des blessures ou parce qu’ils peinent à accepter psychologiquement leurs mauvais résultats. Beaucoup ont du mal à se concentrer sur un seul objectif et veulent au contraire en faire trop. Une anxiété liée aux déplacements pour se rendre aux compétitions a également vu le jour. Certains athlètes s’inquiètent du risque de contracter le virus ou de la façon dont les restrictions et les nouvelles règles mises en place autour des événements sportifs sont susceptibles d’affecter leurs performances. La peur a un impact énorme sur les niveaux d’énergie qui, à leur tour, agissent sur les performances. »

Cela signifie-t-il que nous avons repris les compétitions trop rapidement ? « Pas forcément », répond Koen Willems. « Cela présente aussi quelques avantages. Le calme et le sentiment de liberté que procurent la montagne et la nature peuvent également réduire l’anxiété et le stress. La peur y est beaucoup moins répandue que dans les villes. Le conseil que je peux donner aux athlètes est d’être indulgents avec eux-mêmes. L’année dernière a été difficile. Ne vous focalisez pas sur les résultats, retrouvez d’abord le plaisir de courir et de vous reconnecter à vos collègues athlètes et membres de votre équipe. Nous ne pouvons pas tout maîtriser ; par conséquent, ne perdez pas votre énergie sur des choses que vous ne pouvez pas contrôler. »

Georgia Tindley (à gauche) et Denisa Dragomir (à droite) au Skyrace Hochkönig en septembre 2021

« Nous ne pouvons plus partager nos émotions et le moment présent comme nous le faisions auparavant. »

Pour de nombreux athlètes, il est clair que 2021 n’a pas été une année comme les autres. La coureuse roumaine Denisa Dragomir fait partie du groupe qui a fait une pause en 2020, une décision qui pourrait être à l’origine de ses quatre victoires aux Skyrunner World Series et de son titre national en 2021.

« J’avais besoin de remettre les compteurs à zéro et c’était l’occasion de le faire. », explique Denisa Dragomir. Cependant, même elle, qui semble au top de sa forme en 2021, a eu du mal à s’adapter aux nouveaux règlements et règles. « Je n’ai pas encore eu ma deuxième injection du vaccin, donc je dois passer un test à chaque fois que je participe à une course. J’ai dû me mettre en quarantaine et manquer des courses à cause de ça. Je remarque que ces complications imposent au corps un stress supplémentaire qui n’existait pas auparavant. »

Bien qu’il soit sorti du confinement « plus en forme que jamais », le Britannique Hector Haines, coureur en montagne, skyrunner et orienteur résidant en Suède, n’a fait que la moitié des courses en 2021 par rapport à 2019 en raison de l’incertitude ambiante et de l’impossibilité de planifier. « De nombreuses courses internationales de parachutisme et de course en montagne ont été annulées et reportées plusieurs fois, ce qui m’a empêché de planifier mon année. Pour compenser, j’ai choisi de participer à des courses d’orientation locales, car l’organisation de ces événements me semblait beaucoup plus certaine. »

Il est intéressant de noter que c’est l’aspect social des courses qui manque le plus aux athlètes interrogés. « Ce qui me manque, c’est d’être entourée de personnes partageant la même passion que moi, qui comprennent ce que je fais et pourquoi je le fais », déclare Georgia Tindley, première femme britannique à pratiquer le trail et le skyrunning. « J’aime m’entraîner et courir avec d’autres personnes qui peuvent me pousser à me dépasser. Ce sont aussi les moments où je donne le meilleur de moi-même. »

Hector Haines partage ce point de vue et pense que, même si les compétitions font un retour en force, la passion n’est plus aussi présente. « Nous avons l’impression de ne plus pouvoir partager les émotions et le moment présent comme nous le faisions auparavant. Maintenant, nous devons nous présenter, maintenir une distanciation sociale, porter un masque, etc. »

« Grâce à cette expérience, nous avons appris à être plus spontanés et plus flexibles. »

Et n’oublions pas non plus les répercussions sur les marques et les sponsors. Avec moins de spectateurs aux événements et moins d’athlètes voyageant à l’étranger, les marques et les sponsors s’inquiètent-ils d’une diminution de leur exposition ? Franziska Freer, responsable du marketing et des athlètes chez Merrell, explique : « Au final, il suffit juste d’être plus créatif. »

Merrell, mais aussi de nombreuses autres marques de trail running et d’activités de plein air, se sont tournées vers les stratégies numériques pour continuer à toucher leur public. Merrell s’est associée aux Skyrunner World Series et à leur circuit virtuel 2020 qui a permis à des personnes de plus de 80 nationalités de s’initier au skyrunning par la voie numérique.

« Grâce à cette expérience, nous avons appris à être plus spontanés et plus flexibles. », poursuit Franziska Freer. « Nous ne considérons pas nos athlètes Merrell uniquement comme des coureurs, uniquement là pour monter sur un podium. Ils représentent la marque pendant ou hors compétitions. »

« Cela nous a donné l’occasion de découvrir des talents locaux. »

Vus de l’extérieur, les événements semblent également se dérouler sans problème. Hormis les masques occasionnels sur la ligne de départ, tout semble redevenir normal, y compris l’affluence des spectateurs. Thomas Bosnjak, organisateur autrichien de la Kaiserkrone Skyrace, de la Nassfeld-Mountain-Skytrails et de la Hochkönigman, nous confie que, même si cela fait du bien de pouvoir de nouveau organiser ces événements, la route a été longue et laborieuse pour en arriver là.

« Nous avons beaucoup souffert financièrement. Pendant deux ans, nous avons dû essayer de poursuivre nos activités avec le budget d’une seule année et ça n’a pas été facile », dit Thomas. « Aujourd’hui, l’organisation d’un événement demande beaucoup plus de travail qu’auparavant à cause de toutes les nouvelles réglementations et directives gouvernementales qui semblent changer constamment. Cette année, notre principal problème n’était pas la diminution de la participation des athlètes mais celle des bénévoles. Nous avons eu beaucoup d’annulations et d’abandons de dernière minute. Mais lorsque nous voyons tous ces athlètes sur nos lignes de départ, nous entrevoyons enfin la lumière au bout du tunnel pour nos événements et cela nous donne de l’espoir pour l’avenir. »

Seana Forbes, organisatrice des Skyrunner World Series, admet également que ces deux dernières années ont été difficiles pour le circuit international de course qui se déplace habituellement dans au moins 10 pays du monde. La saison 2020 a été complètement annulée et remplacée par un circuit virtuel, suivi d’une saison 2021 très incertaine qui a commencé par quelques courses reportées mais, heureusement, une seule annulée. Et cette compétition a continué, contre vents et marées.

« Cette période a été difficile, c’est sûr », admet Seana. « Nous avions beau vouloir proposer un circuit digne de ce nom pour nos athlètes, nous tenions aussi beaucoup aux courses de notre circuit et nous savions qu’elles allaient aussi rencontrer des difficultés, mais supprimer une course ou remplacer un événement par un autre n’était pas une option. Et si nos athlètes d’élite étaient incapables de se rendre à une course du circuit, cela nous a donné l’occasion de découvrir des talents locaux. »

Bien que le nombre d’athlètes d’élite participant aux événements et circuits de courses internationales ait baissé cette année par rapport à 2019, Seana affirme que cela ne l’inquiète pas. La passion est toujours présente et nous espérons que lorsque l’incertitude se sera dissipée, tous nos meilleurs coureurs seront de retour sur les lignes de départ des Skyrunner World Series ».

Hector Haines pendant son entrainement, été 2020

Un nouvel objectif : la durabilité

S’il est un sujet commun qui a émergé grâce au covid dans tous les domaines de la course internationale, c’est la durabilité. Les deux athlètes Georgia Tindley et Hector Haines disent être devenus plus sensibles à l’impact de leurs déplacements depuis le covid.

« Je participerai à des courses et voyagerai de manière plus consciente à l’avenir, c’est sûr », commente Georgia Tindley. « Je ne peux pas m’imaginer prendre un avion toutes les semaines pour me rendre dans un pays différent juste pour concourir pendant une journée puis revenir comme nous le faisions auparavant. »

« Grâce au covid, j’ai l’impression d’avoir développé de l’empathie pour le monde et la souffrance en général », déclare Hector Haines. « Et je finis par me demander quel est l’intérêt de voyager à travers le monde pour faire une course alors que je peux courir plus près de chez moi. »

 Franziska Freer pense qu’il est impossible de ne pas voyager si on veut pouvoir se mesurer aux meilleurs athlètes du monde. Par conséquent, si nous ne pouvons pas éviter les voyages, nous devrions plutôt chercher des moyens de les rendre plus durables. « Que pouvons-nous faire en retour ? Comment pouvons-nous donner en retour ce que nous avons reçu ? Chez Merrell, le développement durable a toujours été ancré dans nos objectifs en tant que marque, mais nous nous rendons compte, aujourd’hui plus que jamais, que les consommateurs sont également plus motivés depuis le covid. »

Alors, que réserve l’avenir aux courses internationales ?

Il est clair que toutes les parties concernées sont motivées pour revenir plus fortes en 2022, mais il est également clair qu’il y aura quelques changements à opérer. Des voyages plus réfléchis, plus de planification et une manière plus durable de courir et d’organiser des événements semblent être la nouvelle norme. Nous pouvons nous attendre à une augmentation du nombre de circuits nationaux et de courses locales, ainsi qu’à la présence de nouveaux talents apparus cette année. Quoi qu’il en soit, il semble que, bien que confrontée aux difficultés du covid, la communauté du trail running soit reconnaissante d’être de retour sur les lignes de départ et s’engage à y rester.

Le podium du Skyrace Hochkönigman en Septembre 2021: (1ére place Denisa Dragomir, 2éme place Georgia Tindley, 3éme place Oihana Azkorbebitia. (C) Merrell / Christian Schartner

@samisauri

Je me pose la plupart du temps la même question : pourquoi? Au fil des années, j’ai appris à ne pas chercher de réponse à cette question, que je devrais juste continuer ce que j’ai commencé, la course à pied est un sport, et j’ai l’impression que si vous vous demandez pourquoi vous le faites, vous ne courez peut-être plus ou si vous anticipez la douleur après une longue course et que vous vous demandez pourquoi, mais c’est alors que votre cerveau se met en marche et que vous continuez à penser et à vous souvenir de ces moments de liberté.

J’ai commencé à courir il y a environ 2 mois, je faisais du surf, du cyclisme, du skateboard, de l’escalade et j’avais essayé de nombreux sports, mais depuis 10 ans, le cyclisme est devenu ma passion. Certainement, le cyclisme a ses avantages mais aussi ses inconvénients et, au fil des ans, j’ai endommagé mon corps en m’écrasant et en ayant la mauvaise position ou en travaillant les mauvais muscles, il arrivait donc que je ne puisse même pas marcher pendant plus d’une heure. J’avais tellement mal aux hanches ou aux genoux que je ne pouvais même pas m’asseoir sur les toilettes.

Courir me fait apprendre ce que je recherche dans la vie, en courant je découvre l’incroyable liberté, la sensation de flotter sur un nuage, la puissance de vos propres jambes et juste vos pieds marchant de plus en plus vite sur les chemins, les sentiers, les routes et la vie.

Quand je cours, ce n’est pas comme quand je roule, vous n’avez rien d’autre que vos jambes qui vibrent, fracassent le sol des pieds à la tête, vous pouvez sentir le mouvement. Vous commencez dans le froid, et le corps se réchauffe, il passe par cette transition de moments qui se terminent par de la sueur, de la fatigue et un incroyable sentiment. De là, vous ne pouvez plus vous arrêter.

Mes objectifs pour l’année 2020 ont été freinés, mais cela ne signifie pas que je n’ai pas pris le temps de penser à la prochaine course en 2021, de quelques courses Klassmark ici en Espagne à peut-être essayer de nouvelles disciplines. J’ai l’impression que la course à pied m’ouvre une telle porte sur un nouveau monde prêt à être découvert!

Tout cela combiné avec le cyclisme et quelques aventures à travers le monde. 2021 va être génial, il suffit de sortir de votre jardin et une aventure vous attend.

• Website: www.sauriproductions.com
• Credit photos: Guillem Casanova

Il y a tout juste neuf ans, je me suis lancée et j’ai réalisé ma première expérience en plein air. Lors de l’un de nos premiers rendez-vous, ma compagne, Brie, m’a emmenée faire de la randonnée dans un parc où je n’étais jamais allée, à quelques kilomètres de chez moi. J’ai passé 30 ans de ma vie sans penser à ce genre d’activité car je ne m’étais jamais imaginée que c’était quelque chose que je pouvais faire. On entend rarement parler de personnes comme moi dans ce milieu, donc je n’y avais jamais pensé.

Une fois sur place, j’ai eu cette merveilleuse sensation de déjà connaître cet endroit, je me suis souvenue de ces journées passées sur la côte à nager sous l’eau. Aller à la mer, descendre les plus grandes collines à vélo, jardiner avec ma maman, ce sont mes plus beaux souvenirs d’enfance. En grandissant, j’ai oublié comment profiter de ces petits moments de bonheur. J’ai oublié à quel point j’étais bien dans la nature.

Quand je me suis prise de passion pour la randonnée, j’ai redécouvert cette sensation de bonheur : la liberté de bouger mon corps comme bon me semble en oubliant tous les préjugés et les diktats de la société qui m’imposent d’être et d’agir selon les normes de la culture dominante. Ma vie a alors pris un autre tournant et j’avais vraiment envie de partager cela avec tous ceux qui sont dans la même situation que moi. J’ai voulu créer une communauté qui rassemble tous ceux qui ne se retrouvent pas dans les codes classiques des activités en plein air.

En 2016, j’ai créé Unlikely Hikers, une communauté diverse et antiraciste proposant des activités en plein air aux personnes sous-représentées dans ce domaine pour se sentir bien dans leur corps et dans leur tête. Nous sommes présents sur Instagram, nous avons notre groupe de randonnée national et également notre propre podcast. L’industrie du plein air et les réseaux sociaux véhiculent, depuis trop longtemps, des stéréotypes qui, pour la plupart d’entre nous, ne nous représentent pas. Unlikely Hikers offre un espace ouvert à tous, quel que soit ton physique, tes capacités, ton handicap ou ton âge. J’ai créé le hashtag #mybodytookmehere (mon corps m’a mené(e) jusqu’ici) pour mettre en avant la diversité des corps dans l’espace le plus divers qui soit : la nature. Nous sommes des personnes de tous les genres, toutes les origines et toutes les orientations sexuelles. Nous pratiquons des activités en plein air pour nous sentir mieux dans notre corps et dans notre tête. Nous construisons notre communauté à travers chacune de nos expériences.

Que tu escalades des montagnes ou que tu te promènes près de chez toi, toutes les expériences comptent. C’est à toi de créer ton parcours. Où ton corps va-t-il te mener ?

By  Clara Ferrand

Et si cet été l’aventure se trouvait à côté de chez nous ? Le concept de staycation, rester chez soit pour les vacances, est de plus en plus adopté par les jeunes générations. Pourquoi partir dans un autre pays alors que nous pouvons (re) découvrir notre région. Voici 5 idées d’aventures qui se trouvent juste derrière votre porte, et même sur votre canapé.

1. Partir une journée à vélo pour découvrir de nouveaux paysages à côté de chez nous

L’aventure à vélo permet de combiner slowtravel et staycation. Au lieu de vous déplacer en voiture autour de chez vous, privilégiez un moyen de déplacement doux. À vélo, on voit les paysages défiler plus lentement et on peut s’arrêter quand l’envie nous en chante pour prendre des photos ou simplement contempler ce qui se trouve autour de nous. Il existe de nombreuse applications telles que Komoot qui vous permettrons de trouver des itinéraires déjà tracés par d’autres utilisateurs.

2. Évadez-vous avec un livre de votre aventurier favori.

Les aventuriers comme Sarah Marquis et Sylvain Tesson, n’auront plus de secrets pour vous. Il est temps de rattraper toutes les lectures mises de côté pendant l’année pour vous plonger dans des récits exaltants. Ces écrivains vous communiqueront de l’adrénaline avec leurs péripéties tout en restant dans votre canapé.

3. Prendre du temps pour mettre en place ses futurs projets.

Prendre du temps pour se poser et réfléchir à ses objectifs pour l’année à venir. Lorsque nos vies sont rythmées par le boulot et la vie de famille, il est souvent difficile de réfléchir à des aventures que l’on aimerait réaliser par soi-même. Pendant votre staycation, vous aurez enfin un moment pour vous poser et élaborer votre prochaine aventure.

4. Partez randonner à la journée dans un rayon de 100 km autour de chez vous.

Ces derniers mois, la situation sanitaire mondiale nous a obligé à nous réinventer, ce qui n’est pas forcement un point négatif, mais plutôt une opportunité pour se rendre compte des trésors cachés éparpillés autour de nous. La randonnée dans la nature nous aide à évacuer notre stress, elle nous permet de libérer notre esprit et de ne pas penser aux tracas de tous les jours. Et si nous prenions une carte et que nous pointions du doigt les yeux fermés un endroit en décidant de nous y rendre à pied ? Pour créer une aventure, il suffit d’avoir de l’imagination.

5. Aller camper dans la forêt pour une nuit à la belle étoile

Vous avez Toujours rêvé de vous la jouer Robinson Crusoé, alors rester dans un périmètre que vous connaissez vous permettra de vous initier à la vie dans les bois. Partez avec un petit baluchon et un sac de couchage pour passer la nuit à la belle étoile. Avec cette expérience, vous aurez un sentiment de liberté incroyable juste à côté de chez vous.

Vous trouverez bien d’autres idées pour votre staycation en France sur Wildroad & Clara Instagram

Credit photo: Clara Ferrand

By Xylon van Eyck

Xylon van Eyck a terminé un marathon en solitaire samedi 25 juillet 2020 afin de collecter des fonds pour le centre de jeunesse ACVV Khayalethu et Oliver House. Les bénéfices iront à des programmes de développement social aidant les garçons issus de milieux difficiles à se préparer à l’âge adulte.

Lorsque l’IRONMAN d’Afrique du Sud a été reporté cette année, j’ai décidé que je voulais toujours courir un marathon. En tant que cycliste de longue date, mes muscles de « runner » sont assez faibles. J’ai donc décidé que faire un autre marathon renforcerait mes jambes et m’aiderait pour les futures épreuves de triathlon quand elles reviendront.

Lors de mes sorties d’entraînements pendant le confinement, dans la vallée de Baakens à Port Elizabeth, j’avais remarqué un groupe de garçons qui marchaient sur la zone d’exercice autorisée en Afrique du Sud. J’ai appris par la suite qu’ils venaient d’un centre pour jeunes très proche de chez moi. Le Centre de Jeunesse de Khayalethu, qui accueille des garçons sans abri, âgés de 7 à 18 ans.

J’ai décroché mon téléphone, je les ai appelés et j’ai organisé une rencontre. J’ai découvert que les chaussures et le financement étaient deux de leurs besoins immédiats. J’ai donc contacté Merrell et tous les garçons ont été équipés de chaussures Outdoor de qualité. Mais je ne pouvais pas m’arrêter là.

Livraison des dons au Centre des Jeunes Khayalethu | Photo James Jones

J’ai dit au Centre de Jeunesse que je mettrais en ligne une collecte de fonds pour voir quel soutien financier nous pourrions leur apporter. J’ai décidé d’utiliser le marathon pour faire du bien autour de moi. Ma femme m’a convaincu d’atteindre l’objectif des R42200 (environ 2500$), car 42 est la distance d’un marathon en kilomètres.

Nous sommes passés en direct, deux jours avant le marathon, et j’ai été époustouflé par le retour de notre action. J’ai su que les gens voulaient vraiment aider lorsque j’ai cessé de reconnaitre les noms de personnes qui faisaient des dons.

Comme je souffrais pendant le marathon, ma femme, en guise d’encouragement, me criait les montants des derniers dons depuis la voiture. Cela m’a certainement aidé, surtout après 25 kilomètres, quand tout mon corps a commencé à faire mal.

Race Day Solo Marathon for Khayalethu Youth Centre | Photo Wendy van Eyck

J’avais tracé ma route et, à ma grande surprise, les garçons du Centre de Jeunesse m’attendaient à la ligne d’arrivée improvisée. Ils ont couru les 900 derniers mètres avec moi. C’était très émouvant.

Marietjie, qui dirige le Centre de Jeunesse, m’a profondément remercié d’avoir organisé mon propre marathon afin de collecter des fonds pour eux. Mais collecter des fonds et courir pendant 4 heures, c’est la partie facile. Le plus dur est de se présenter chaque jour devant ces garçons, quand personne ne les regarde et que toute l’attention portée à la collecte de fonds a disparu.

Jeunes de Centre Khayalethu au point d’arrivée | Photo Wendy van Eyck

La page de collecte de fonds est toujours ouverte si vous souhaitez aider ces enfants et jeunes adultes à long terme. Vous et moi, en tant que communauté, pouvons faire une différence dans la vie de quelqu’un d’autre.

Pour faire un don au Centre de Jeunesse de Khayalethu, rendez-vous ici : https://www.givengain.com/ap/xylon-van-eyck-raising-funds-for-acvv-khayalethu-youth-care-centre/

Ils disent que voir, c’est croire. Et si vous étiez privés de votre vue? Comment pourriez-vous continuer à croire en quoi que ce soit ? Et les autres… croiraient-ils encore en vous?

Simon Wheatcroft n’avait que 17 ans lorsqu’il a reçu un diagnostic de rétinite pigmentaire – une maladie génétique rare où la vue se dégrade progressivement. Le fait de perdre tout contact avec le monde visuel a remis en question son avenir.

Power of the Trail – Simon Wheatcroft

Luttant contre les idées préconçues sur ses capacités désormais supposées limitées, Simon avait besoin d’un objectif  pour prouver le contraire.  Cet objecting était l’ultra-trail.

Sans se laisser décourager par les terrains les plus techniques et  imprévisibles, Simon a commencé le trail avec l’aide d’un guide. Face à l’adversité – où chaque pas pouvait représenter un potential danger – le trail a poussé Simon à se sentir vivant et connecté.

Relever le challenge du trail running en s’attaquant à de grandes distances, 133 km  dans les Cotswolds et 250 km pour l’utra-trail des Quatre Déserts en Namibie, lui a redonné confiance, rendant ses incroyables performances évidentes pour tous.

Nous avons tous notre propre parcours, nos défis à relever et à surmonter dans la vie. Êtes-vous prêt à conquérir le vôtre?

Salut la Communauté Merrell,

Dans ces moments-là, lorsque notre activité de plein air est limitée, nous tous, chez Merrell, faisons tout pour rester positifs.

Nous respectons et apprécions les restrictions concernant la situation actuelle, mais nous savons combien il est difficile de rester à l’intérieur lorsque vous êtes un passionné de plein air.

Nous pouvons toujours nous amuser à l’intérieur (ouvrir les fenêtres), sur le balcon ou dans le jardin. Gardons tous le moral, respirons un bon bol d’air frais et restons positifs pour l’avenir.

Nous souhaiterions encourager notre entière communauté à joindre notre mouvement, le #PowerOfChange, où nous vous demanderons de divertir, d’informer et de vous amuser.

Suivez @merrelleu sur Instagram pour les défis les plus fous avec nos ambassadeurs, des séances d’entraînement à domicile, des façons d’utiliser vos chaussures Merrell lorsque nous ne pouvez pas les porter sur les sentiers, des défis de salon OCR et atteindre des sommets entre les murs sécurisés de votre maison.

Tagguez @merrelleu et vos défis et nous présenterons vos vidéos autant que possible.

Soyez le pouvoir et apportez le changement!

A bientôt! Et restez en bonne santé.

L’EQUIPE MERRELL

PS : Alors que nous encourageons toute notre équipe à #Restezchezvous Merrell.com reste opérationnel et continuera d’être mis à jour avec les dernières nouveautés produits et le contenu de nos athlètes et ambassadeurs.

By Albert Villaroya

Si vous n’aimez pas une chose, changez-la. Parfois, il peut s’agir du problème en lui-même, ou de notre manière de considérer ce dernier. Il peut s’agir tout simplement d’entamer une conversation dans le train, d’explorer une forêt, de se rendre au travail en marchant plutôt que de prendre le bus ou bien même, pourquoi pas, de faire le tour du monde en marchant. Ce que ‘changement’ signifie pour vous, c’est vous qui le déterminez.

Qui j’étais avant de procéder à ce changement.

Je suis originaire du petit village de Sant Cugat, à côté de Barcelone, et vu de l’extérieur, on aurait pu croire que j’avais tout ce dont une personne de mon âge pouvait rêver : une maison, des amis, une famille et une petite amie qui m’aime. Mais ma vie était une course effrénée, que ce soit à l’université, au travail ou à l’entraînement, je n’avais plus le temps de profiter de l’instant présent.

La lecture est devenue un élément central de ma vie, de Nietzsche à Kant, Hegel et même Shakespeare. Ces auteurs m’ont aidé à réaliser que je ne vivais pas ma vie comme je l’aurais voulu; je ne tissais aucun nouveau lien. Je faisais uniquement ce que l’on attendait de moi et cette déconnexion devenait écrasante. Je savais que quelque chose devait changer, mais je ne savais pas par où commencer en voyant ma vie aller visiblement dans la direction contraire.

Qui je suis après avoir procédé à ce changement.

Je vis aujourd’hui à Chamonix, en France, une ville réputée pour ses impressionnantes chaînes de montagnes. Ici, je suis tout simplement un gars amoureux de la nature, avide de découvrir le monde de n’importe quelle manière qui soit.

Le premier pas vers ce changement était justement cela : un petit pas. À tout juste 18 ans, les voyages et la nature m’avaient envahi. J’ai organisé un circuit en vélo de deux semaines dans les Pyrénées avec moi et moi seul. Cette approche audacieuse semblait incroyable à l’époque, mais au cours de l’année qui a suivi, j’avais déjà oublié la plupart des détails de cette épopée et je me sentais à nouveau vide : je n’avais pas atteint l’objectif que je m’étais fixé, qui était de repousser mes limites aussi loin que l’esprit et le corps pouvaient aller.

Et un an plus tard, je décidais de me consacrer entièrement à cet objectif, une décision qui allait changer ma vie pour toujours. Je me suis fixé comme objectif de parcourir toutes les plages africaines en vélo. Un projet ambitieux qui ne s’est pas concrétisé, notamment en raison de l’instinct protecteur prononcé de ma mère. Au lieu de cela, je me suis laissé séduire par l’Amérique du Sud et je m’y suis rendu en avion avec l’idée de rentrer à pied à la maison. J’ignorais à l’époque que toutes ces heures passées en tête-à-tête avec moi-même étaient exactement ce dont j’avais besoin. Au lieu de me concentrer sur la distance parcourue, je me suis fixé un objectif simple, à savoir celui de rencontrer le plus de personnes possible, d’apprendre à connaître de nouvelles cultures et de penser à mon bien-être.

Mon idée folle.

Cela m’a donné une idée complètement dingue : je parcourrais le monde à pied dans le cadre d’un ‘Tour du monde à pied’. Je voulais parcourir tous les grands massifs du monde en courant, en marchant, en trial et, si les conditions de la montagne le permettaient, de les monter et de les escalader.

Madagascar.

J’aime bouger ! Ce qui n’était au départ d’un projet personnel a fini par inspirer Merrell, la marque de chaussures de sports d’extérieur et par faire naître une collaboration autour de mon projet. Ensemble, nous nous sommes lancés à la conquête d’un pays connu pour ses jungles denses et ses montagnes reculées : Madagascar. Mais pour mon plus grand bonheur, j’ai pu établir des liens incroyables avec les autochtones qui se trouvaient sur mon chemin, quelque chose dont je rêvais.

Avec mon ami Ravelinho, j’ai gravi des montagnes magnifiques et j’ai apprécié chaque moment passé en compagnie de mes guides Eme et Kenji, qui ont régalé leurs visiteurs de leurs histoires et circuits de leur pays. Mais l’expérience qui m’a le plus subjugué, c’était de danser autour d’un feu avec les autochtones, à écouter leur musique et à me lier à chacun d’eux. Il s’agit d’un lien bien plus fort que celui que vous pouvez par exemple établir avec une personne avec qui vous partagez un verre au bistrot ou avec laquelle vous travaillez tous les jours.

Vous entraînez-vous beaucoup ? Humm… OUI !

L’entraînement présente deux aspects essentiels : l’aspect physique et l’aspect psychologique.

En ce qui concerne l’aspect physique, je commence par une session d’escalade ou de bloc avant d’aller au travail. L’après-midi, je parcours plusieurs kilomètres en montée, j’effectue des séries de sprint et de course à pied sur longues distances pour améliorer ma forme physique. Les jours où je suis libre, je m’attaque à des montagnes plus difficiles en Suisse ou dans les Alpes.

Ceci dit, l’aspect psychologique est pour moi bien plus important. Je mène une vie simple dans ma fourgonnette, et même lorsque je suis seul, je ne me sens jamais seul. Pour moi, ce qui importe ce sont les personnes que je rencontre et ce que je peux apprendre de chacune d’entre elles. Psychologiquement, il faut être prêt à affronter n’importe quoi : escalader un sommet, bivouaquer ou descendre. Les situations où la vie des gens est en jeu peuvent être éprouvantes, et je dois m’y préparer.

Tout ceci me paraît très extrême Albert : est-ce que c’est réaliste pour d’autres personnes ?

La nature et les relations entre les personnes sont toute ma vie. Oui, je vis au cœur  sur d’une chaîne de montagnes incroyable, mais même quelqu’un qui vit dans le centre de Londres pourrait ressentir cela. C’est peut-être plus compliqué et moins accessible, mais tout commence par un seul changement positif : une marche le dimanche, des séjours réguliers à la campagne ou à la plage. Profiter tout simplement de la liberté.

Partagez-là avec vos proches, ou les gens que vous rencontrez et je vous promets que vous ressentirez un changement. La ville, le métro, le stress ne nous laissent aucun moment de répit pour apprécier ce qui nous entoure. Ils créent un vide que la nature est capable de le combler, elle peut vous aider à prendre du recul. Il suffit juste de faire ce premier petit pas : suivez le chemin et laissez la nature vous transformer. L’avez-vous ressentie ? C’est ‘ça’ la force du changement , The Power of Change !

Êtes-vous prêt à faire votre premier pas ?

Le trail apporte du réconfort, un sens de la communauté, et de la force physique. Ce sport est on ne peut plus complet, et pourtant il est d’une grande simplicité. Les seules choses indispensables dont vous avez besoin, sont une belle ouverture d’esprit et une bonne paire de chaussures de trail.

Les avantages du trail

Le trail offre un grand nombre d’avantages, aussi bien physiques que psychologiques. Si vous n’êtes pas sûr(e) que le trail soit fait pour vous, écoutez-nous bien jusqu’au bout.

Le trail offre une plus grande connexion

• Avec la nature

Le trail vous permet de voir un nombre incroyable de choses en très peu de temps et demande toute votre attention pour que vous évitiez les racines ou les rochers : un excellent moyen de s’évader et en même temps, un état de pleine conscience.

• Avec soi-même

Le trail est une expérience transformatrice : courir sur des reliefs variés permet d’accroître l’agilité, l’endurance et la force physique en général. Cette discipline sportive a également prouvé qu’elle pouvait offrir d’autres avantages pour la santé, comme par exemple des performances cognitives supérieures, une production d’endorphine et une réduction du stress, pour n’en nommer que quelques uns. Des études récentes ont montré que courir avait des effets similaires à ceux de la méditation.

• Avec la communauté

Le trail permet de créer des liens entre les personnes, que ce soit lorsque vous dépassez un autre coureur sur le parcours, que vous soyez en train d’acheter de nouvelles chaussures dans un magasin ou que vous fassiez partie d’un club de course à pied. En fait, il n’est pas rare de voir des coureurs de trail ralentir pendant une course pour venir en aide à leurs concurrents. Cet état d’esprit a permis de construire une communauté autour de l’idée de dépassement de soi et de repousser ses limites personnelles et non de battre le coureur à côté de vous.

Il suffit de s’y mettre

Le trail est un sport simple et qui permet de se lancer facilement : il n’impose aucune obligation et vous n’avez pas besoin de prendre des cours. Et ce n’est pas cher. Vous avez seulement besoin d’une paire de chaussures adaptée et vous êtes paré(e).

C’est un sport qui se pratique en solo ou en groupe

Le trail est une activité qui peut être pratiquée en solo ou avec d’autres personnes. Contrairement à l’escalade ou au ski de fond, vous n’avez pas besoin de partenaire.

Un sport qui vous ouvre de nouvelles perspectives

Que vous couriez sur un nouveau parcours, ou un parcours que vous connaissez sur le bout des doigts, c’est un nouveau regard que vous poserez sur vous-même et sur le relief autour de vous. Courir sur des sentiers, c’est dire oui à l’aventure et à la découverte.

Un sport qui exclut toute discrimination

Tout le monde est capable de courir sur des sentiers, quels que soient votre morphologie, votre âge, votre race, votre expérience ou votre identité. Le trail est une activité sportive que tout le monde peut commencer, interrompre ou reprendre.

En résumé, le trail n’est pas qu’une histoire de distance ou de cadence ; il s’agit avant tout d’une expérience et du bonheur d’être à l’extérieur. Et donc, quelle que soit la manière que vous choisissez de considérer le trail, sachez que ce sport vous emmènera près de chez vous ou à des milliers de kilomètres, aussi bien psychologiquement que physiquement.

Cette année, nous vous proposons de chouchouter vos pieds et de leur apporter une santé holistique optimale à long terme grâce aux chaussures Barefoot. Voici quelques raisons de commencer cette année en faisant l’expérience barefoot d’un mode de vie sain.

Tout changement est bénéfique

S’imposer la même routine (que ce soit courir, marcher ou soulever des poids) jour après jour peut non seulement vous drainer, mais également affecter votre forme, provoquer des blessures imprévisibles ou de la fatigue. Ceci dit, plus vous incorporerez de mouvement et de diversité dans votre vie de tous les jours, plus vous serez heureux et mieux vous vous sentirez jour après jour.

Autrement dit, tout changement est bénéfique.

À ce titre, les chaussures Barefoot doivent faire partie de votre routine. En incorporant une session en chaussures barefoot à votre entraînement, lorsque vous marchez ou dans votre programme quotidien, vous vous donnez la possibilité d’atteindre des performances encore inexploitées, tout en accédant à de toutes nouvelles expériences sensorielles. Le barefoot vous offre un contact plus étroit et plus intense avec le sol sous vos pieds. Avec une chaussure barefoot, vous pouvez pivoter rapidement, afin d’évoluer facilement sur un relief varié.

En raison de cette sensation qu’elles procurent de ne porter presque rien, les chaussures barefoot vous incitent à demeurer conscient de l’espace extérieur qui vous entoure. À la différence d’une course sur piste ou sur un tapis de course, le barefoot exige que vous soyez attentif à ce qui vous entoure, aux autres et à vous-même.

Barefoot Shoes 101

Contrairement aux chaussures conventionnelles, dotées d’une semelle intermédiaire à amorti et d’une semelle profonde, les chaussures barefoot présentent un rembourrage réduit au strict minimum, une tige basse et une semelle fine et minimaliste. Cette faible épaisseur permet d’obtenir une agilité sans entraves et une flexibilité qui vous permet de changer de direction rapidement et facilement, et donc de vous concentrer sur l’expérience que vous êtes en train de vivre.

Généralement, les chaussures barefoot présentent un drop différentiel de 0 mm entre les orteils et le talon. Cette fonctionnalité permet de mettre à profit les capacités naturelles de votre pied, pour vous permettre d’optimiser votre énergie et votre temps lorsque vous courrez. De plus, la construction flexible de la chaussure apporte une plus grande agilité et vous permet de changer rapidement de direction. Cette fonctionnalité vient compléter le drop de 0 mm et permet d’avoir un maximum de contact avec les aspérités du sentier. Pour terminer, les chaussures barefoot bénéficient d’une zone des orteils plus large, offrant une plus grande liberté de mouvement à vos orteils et vous permettant de maintenir une bonne stabilité latérale sur des reliefs accidentés.

Exploitez tout le potentiel du barefoot

Les chaussures barefoot vous aident à répartir l’impact sur l’ensemble du corps et de développer de la puissance dans des zones généralement sous-utilisées. Comme toutes les méthodes d’entraînement, les chaussures barefoot peuvent être optimisées pour une performance maximale ou utilisées pour compléter votre routine. Plus important encore, les chaussures barefoot vous offrent la possibilité de vous connecter à ce qui vous entoure.

Et donc, que vous souhaitiez vous entraîner pour perdre du poids ou simplement vous rendre au travail, les chaussures barefoot vous donnent la possibilité d’établir une connexion parfaite avec vos pieds, votre corps et le sol. Nous avons compilé pour vous quelques conseils et astuces techniques pour vous apporter la confiance dont vous avez besoin, quoi que vous fassiez et où que vous alliez.

• Doucement mais sûrement : Peu importe la forme ou le style, parcourez les kilomètres lentement lorsque vous commencez tout juste à porter des chaussures barefoot. Votre biomécanique sera susceptible d’être modifiée selon les chaussures que vous portez. Et donc, si vos chaussures d’entraînement principales bénéficient d’un amorti modéré, votre corps s’habitue à ce type d’absorption des impacts. Augmenter progressivement le nombre de kilomètres parcourus vous permettra d’éviter toute blessure.
• Marchez : Marcher permet à votre corps de s’adapter aux chaussures barefoot et de corriger naturellement sa posture dès lors que quelque chose n’est pas correctement aligné.
• Intégrez et alternez : Les chaussures barefoot doivent être intégrées à votre gamme de chaussures et alternées avec d’autres modèles. Il est conseillé d’alterner entre les différents types de chaussures d’entraînement, tout en gardant à l’esprit que les chaussures barefoot sont prévues pour optimiser votre force et vos capacités naturelles.
• Adoptez les lacets marathon : Le lacet marathon (également connu sous le nom de boucle du marathonien) permet d’atténuer la pression sur le dessus du pied, pour une chaussure qui épouse la forme du pied et plus de confort. C’est une astuce formidable pour les personnes aux pieds fins ou si vous avez besoin d’un peu de confiance en vos compétences en laçage de chaussures. Pour plus de suggestions, consultez cet article.
• Offrez-vous un massage : Prendre soin de soi permet d’aller plus loin. Un massage permet de casser l’acide lactique et de soulager les douleurs ou les tensions myofasciales. En plus, ça fait du bien.
• Entraînez-vous : Vous souhaitez tirer votre force de votre ceinture abdominale, de vos jambes et fesses. Alors vous rendre à la salle de sport et adopter une routine qui renforce votre puissance, c’est une excellente manière de compléter votre programme d’entraînement.

La vérité sur les chaussures barefoot

La vérité sur les chaussures barefoot est simple : Les chaussures minimalistes offrent une connexion plus naturelle et plus étroite aux sentiers autour de vous. En résumé, les chaussures barefoot sont conçues pour protéger vos pieds et optimiser vos capacités naturelles. Donc, que vous soyez adepte de la course, de la marche ou simplement des activités en extérieur, les chaussures barefoot peuvent vous aider à améliorer vos performances dans le temps, pour une meilleure santé holistique sur le long terme.